ILS OSENT TOUT. "Marche ou crève".
Petite chronique locale d'une permanence syndicale

En CDI depuis un peu plus d’un an, elle a beaucoup sacrifié à son travail.
Face à un patron qui, lui, en demande toujours davantage.
Jusqu’à son « début de burn out » qui lui fait proposer à son employeur une rupture conventionnelle de son contrat de travail.
Par deux fois !
La première fois, le patron refuse. La deuxième fois il ne prend même pas la peine de répondre.
C’est qu’entre-temps la salariée est passée d’un « début de burn out » à une dépression caractérisée qui l’a conduite en arrêt maladie.
Pour ce cas de figure, l’entreprise a d’ailleurs souscrit une assurance privée.
En cas d’arrêt maladie, cette assurance prend en charge la différence entre le montant des indemnités journalières « CPAM » et le salaire antérieur.
Mais le patron veut faire un exemple.
Cela ne lui coûterait rien de le faire mais il ne fournit pas à l’assurance les documents nécessaires à la prise en charge et celle-ci « ne se fait pas prier » pour … ne rien rembourser.
Elle ne reconnaît d’ailleurs comme client que l’entreprise et refuse toute information à la salariée sur la gestion de son dossier et les paiements qu’elle est en droit d’attendre.
La lutte des classes?
Qu'on y croit ou pas, elle s'exerce quotidiennement.
Et quand les salariés ne mènent pas cette lutte, ce sont les patrons qui la gagnent !
/http%3A%2F%2Fcgt.fr%2FIMG%2Farton45911.png%3F1522142020)
Élections Fonction publique en décembre 2018 - La cgt
Les agents de la fonction publique, titulaires et contractuels, éliront en fin d'année leurs représentants dans les instances paritaires. Un enjeu (...)
http://cgt.fr/-Elections-Fonction-publique-le-6-decembre-2018-.html