Ils osent tout ... EN SOUS-TRAITANCE DEUX HEURES PAR JOUR ET ... SANS TRAVAIL.
Petite chronique locale d'une permanence syndicale
La dame est employée dans une entreprise sous-traitante.
C'est à dire qu'elle fait le ménage dans une entreprise ayant passé contrat avec son employeur.
La dame dispose d'un CDI à temps partiel: deux heures par jour (payées au SMIC).
Seulement voilà, pour deux heures le travail à faire est de plus en plus important. La cadence s'accélère (elle me confie même faire des heures au-delà de son contrat qu'elle ne déclare pas pour que le travail soit bien fait).
Et ce qui devait arriver arrive: elle est victime d'un accident de travail.
Deux mois d'arrêt.
Du coup, l'entreprise qui a externalisé son ménage - faute de voir l'employée méritante revenir - change de prestataire.
Et, du coup, l'employeur de la dame lui indique qu'il faudra qu'elle reste à la maison après sa guérison n'ayant plus ni salaire ni travail à lui donner (ce qui est évidemment illégal).
La lutte des classes?
Qu'on y croit ou pas, elle s'exerce quotidiennement.
Et quand les salariés ne mènent pas cette lutte, ce sont les patrons qui la gagnent !
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