RAPHAËL COGNET A PRIVATISÉ MANTES-EN-YVELINES HABITAT
Le 3 octobre, le Conseil de surveillance de « Les Résidences » (ex-OPIEVOY) a annoncé le rachat de Mantes-en-Yvelines Habitat, organisme encore office public.
Aucune information n’a été délivrée aux 2.355 familles locataires de Mantes-en-Yvelines Habitat (dont 1.628 résident à Mantes-la-Jolie).
Cette « loi du silence » a aussi été de mise lors du Conseil municipal du 25 septembre dernier et ce alors même que dans « un montage financier » assez trouble, la majorité municipale votait une délibération ouvrant la voie via Mantes-en-Yvelines-Habitat, le Conseil départemental des Yvelines et la communauté urbaine GPSEO… à l’aide indirecte à un promoteur immobilier sur la ZAC des Bords de Seine: NEXITY!
Pourquoi celui qu’on nous présente maintenant comme futur maire de Mantes-la-Jolie a-t-il alors observé un silence complice ?
La disparition de l’OPIEVOY dans Les Yvelines et l’Essonne (28.657 logements dans ces départements) au profit d’une société anonyme (Les Résidences Yvelines-Essonne) constituait déjà une première marche de privatisation rampante. Le rachat de Mantes-en-Yvelines Habitat (2.355 logements) en constitue la suivante.
Tout se passe comme dans un jeu d’échec sinistre où s’échangent, suivant les intérêts financiers et les amitiés politiciennes, les domiciles de plusieurs milliers de citoyens méprisés et instrumentalisés. Et cela alors même que les travaux d’entretien laissent pour le moins à désirer.
Ni Jean-Michel Voyer (Président de Mantes-en-Yvelines-Habitat, Vice-président de la GPSEO), ni Raphaël Cognet (Président de Les Résidences Yvelines-Essonne, Maire-adjoint de Mantes-la-Jolie) n’ont jamais reçu un tel mandat ni de leurs électeurs ni des locataires.
Vous trouverez ci-dessous:
- mon intervention lors du Conseil municipal sur le montage fumeux auquel j'ai fait référence dans le texte ci-dessus.
- Les votes des élus sur cette délibération.