Sauvé par une coronarographie
Je vous livre, ci-dessous, in-extenso, le témoignage d'un de mes amis - Jacques Savigny, également membre du comité Coeur.Hôpital.Mantes, sur la mésaventure qu'il a subie lors des fêtes de fin d'année et qui aurait pu très mal se terminer.
En effet, seule une coronarographie permettait de diagnostiquer précisément sa pathologie. Et, sans les conseils de son fils médecin, il ne serait peut-être plus présent aujourd'hui pour témoigner.
Une raison supplémentaire pour poursuivre l'action pour la réouverture de la cardiologie interventionnelle à l'hôpital de Mantes.
Je me permets à nouveau de vous inviter à participer nombreux à la
réunion publique
qu'organise le comité Coeur.Hôpital.Mantes demain,
jeudi 26 janvier à 20h30, salle Jacques Brel à Mantes la Ville.
Vous trouverez ci-dessous, le témoignage.
Témoignage
LA CORONOGRAPHIE SAUVE DES VIES
Le dimanche de Noël je pars avec ma femme en voiture chez un de nos enfants résidant dans le midi.
Nous nous arrêtons en route dans le Poitou chez un parent. Le lundi matin je suis pris de violentes douleurs thoraciques au niveau gauche, avec prolongation dans le bras. Je suis alors conduit aux urgences de l’hôpital de Châtellerault où l’on procède immédiatement aux examens : électrocardiogramme, tension, prise de sang, radio…
Les urgentistes soupçonnent une embolie pulmonaire mais n’ont pas le matériel adéquat. Ils m’envoient donc en ambulance à l’hôpital de Poitiers situé à 50 km où on me fait une scintigraphie qui s’avère négative.
Je suis alors rapatrié en ambulance dans le premier hôpital où l’on m’hospitalise en cardiologie. Je subis d’autres examens (doppler, test d’effort) mais on ne trouve rien. L’hôpital me laisse alors sortir en me recommandant de faire faire un scanner des coronaires dès que je suis rentré dans la région parisienne. Je rentre chez moi et informe mon fils, qui est médecin, de ce qui est arrivé et lui transmets les conclusions de l’hôpital de Châtellerault.
Mon fils me prend un rendez-vous pour la semaine suivante avec une amie à lui qui est cardiologue dans un hôpital de la région parisienne. Quand j’indique téléphoniquement à ce médecin que je ressens toujours une « petite douleur latente » à gauche du thorax elle me demande de me rendre immédiatement aux urgences de sa clinique.
Le soir même, je suis admis à l’USIC (*) où on me fait passer électrocardiogramme, doppler, radio… Le cardiologue de permanence me déclare alors : « on ne trouve rien, soit je vous laisse sortir et vous passerez le réveillon du 1er de l’an chez vous, avec un risque, soit je vous fais subir un examen qui nous dira exactement ce que vous avez mais vous passerez alors le réveillon à l’hôpital »
Il a choisi bien entendu la seconde solution et dès le lendemain on me faisait passer une coronarographie qui permettait de s’apercevoir que j’avais trois artères coronaires « bouchées » avec 4 points de sténose. Suite à ce constat, l’équipe médicale décida alors de pratiquer une angioplastie où l’on me plaça quatre stents. Je suis aujourd’hui chez moi avec un traitement et un suivi médical et réintègre progressivement ma vie et mes activités antérieures.
La douleur thoracique signifiait que je « mûrissais » un infarctus (qu’heureusement je n’ai pas fait) mais seule une coronarographie permettait de voir les lésions des artères.
(*) Unité de soins intensifs cardiologiques
Jacques Savigny