FOYER ADOMA. Locataires ou prisonniers?
FOYER ADOMA. Locataires ou prisonniers?
Samedi 20 septembre, à leur demande, avec Armelle Hervé (secrétaire de la section PCF de Mantes la Jolie), nous avons rencontré une trentaine de résidants des foyers ADOMA et AFTAM, rue des Closeaux à Mantes la Jolie.
Parmi les nombreuses doléances des locataires (délégués désignés de fait par la direction, restriction des services, absence de salles de réunion ...), l'urgence apparaissait à l'unanimité des présents: la réouverture immédiate de l'accès au foyer voisin (AFTAM).
La direction, après avoir été contrainte au recul en 2008 (la ré-ouverture de la porte avait été obtenue grâce aux actions des locataires et j'étais intervenu à plusieurs reprises en direction du maire, du représentant de l'Etat et de la direction ADOMA .... qui m'avait alors "convoqué") est revenu à la charge: c'est, grâce à l'intervention de la police que,le 17 mai dernier, la porte a pu être à nouveau soudée malgré l'opposition des locataires.
Pour quel but? Depuis 1972, les deux foyers ont toujours communiqué et aucun incident n'a jamais été signalé. De là à penser qu'il s'agit pour la direction ADOMA (ex SONACOTRA) de démontrer aux locataires qu'ils n'ont aucun droit, il n'y a qu'un pas qui serait vite franchi si la direction s'obstinait.
Les locataires des deux foyers ont toujours communiqué entre eux depuis des dizaines d'années et des liens forts existent: une salle de restauration et une salle de prières co-gérées entre les locataires.
Désormais pour pouvoir d'y rendre, les locataires ADOMA doivent faire le tour par la rue de Buchelay, ce qui est notamment impossible pour les plus âgés d'entre eux (qui résident quelquefois depuis plus de 20 ans ici) et les handicapés.
Une association de locataires a été créée, une pétition va être lancée et un rassemblement va être organisé mi-octobre.
Pour ma part et celle du PCF Mantes la Jolie, notre soutien leur est acquis - y compris technique - et je vais intervenir auprès des autorités afin qu'il soit fait droit à leur demande que l'on peut résumer par: LE RESPECT.