CAMY. Pas de magouille avec le Front national.
Depuis plusieurs jours, des rumeurs faisaient état d’un éventuel accord entre une partie de la droite et les 8 élus du Front national de Mantes la Ville pour former une majorité à la CAMY et s’opposer ainsi à l’élection d’un autre candidat de droite, Jean-Luc Santini, soutenu par l’UMP.
Depuis ce matin, il ne s’agit plus d’une rumeur après que Joël Mariojouls, conseiller municipal Décil, se soit prononcé publiquement en plein conseil municipal pour le vote « Martinez » (maire de Buchelay) après avoir estimé que l’on ne pouvait pas remettre en cause l’élection du Front national à Mantes la Ville et demandé que l’on arrête de « stigmatiser les Mantevillois qui ont voté FN ».
Un piège politicien de bas étage est ainsi ouvert sous le faux choix présenté comme inéluctable entre « Martinez » (présenté comme « républicain ») et « Santini » (homme lige de Pierre Bédier).
Je le dis très clairement : à ce jeu là, la gauche locale perdrait son âme !
Je le réaffirme : il n’y a de piège politicien que celui qu’on veut bien ouvrir. La vie politique mantaise a – enfin ! – besoin de clarté et je propose qu’il y ait un candidat de gauche au poste de Président de la CAMY, qui se maintienne à tous les tours de scrutin et qui laisse à la droite locale le soin de se déchirer.
J’appelle les élus de gauche communautaires des listes de Aubergenville, Epône, Magnanville, Mantes la Jolie, Mantes la Ville, Mézières sur Seine, et Rosny-sur-Seine à désigner et à présenter en commun un candidat et à le maintenir face à la droite – quelle qu’elle soit.
C’est le chemin de la clarté politique. C’est le chemin du respect des électeurs qui leur ont accordé leur confiance.
Dimanche 6 avril 2014
Marc Jammet
Conseiller municipal PCF de Mantes la Jolie.