La loi Macron est de droite, la preuve par Mantes-la-Jolie
Conseil municipal du 14 décembre 2015.
A Mantes-la-Jolie, les commerces vont pouvoir ouvrir 12 dimanches par an au lieu de 5 précedemment.
Et ce en raison de la loi Macron du 6 août 2015 qui a élargi les dérogations dites "dimanches du Maire" au repos dominical qui, selon la loi, doit bénéficier à tout salarié qui travaille plus de 6 jours par semaine.
Et la droite municipale s'est naturellement engoufrée dans la brêche en adoptant pour Mantes-la-Jolie cette nouvelle "possibilité".
Je regrette, à cet égard, d'avoir été le seul élu à voter contre cette délibération.
Vous trouverez, ci-dessous, mon intervention dans ce débat.
"Pour qui en douterait encore, vous donnez la réponse ce soir: cette loi Macron est bien une loi de droite.
Et elle va pourrir un peu plus la vie des salariés et des commerçants.
Parce que sans augmentation du pouvoir d'achat, vous allez répartir 12 fois au lieu de 5, sur 7 jours au lieu de 6 ce même pouvoir d'achat.
Regardez les marchés et le mal qu'ils ont à vivre - même le dimanche!
Et ce n'est même pas un service à rendre aux commerçants.
L'ouverture une journée de plus cela coûte - en salaire - en électricté - en chauffage ... pour des recettes qui, au bout du compte, ne seront même pas au rendez-vous ... à part peut-être le Monoprix qui grignotera un peu plus de parts du marché au détriment des petits commerces.
Le problème, ce n'est pas qu'on n'a pas le temps d'acheter, c'est qu'on n'en a pas les moyens!
Alors battez-vous pour l'augmentation des salaires, à votre niveau embauchez les agents municipaux pour répondre aux besoins ... Ca, c'est utile!
Pour le reste, et à commencer par les dimanches, je revendique le droit à la paresse de Paul Laffargue en réponse à Thiers, le massacreur de La commune de Paris (voir en lien ci-dessous - NDLA)
/https%3A%2F%2Fs1.libe.com%2Fnewsite%2Fimages%2Fsocial-placeholder.jpg)
"Le droit à la paresse", à relire d'urgence
Dans la nuit du 25 au 26 novembre 1911, Paul et Laura Lafargue mettaient fin à leurs jours, considérant qu'il était temps d'en finir avant d'être une charge pour les autres. Le premier s'était...
http://www.liberation.fr/societe/2011/11/28/le-droit-a-la-paresse-a-relire-d-urgence_777701