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Le blog de Marc Jammet.

HOPITAL DE MANTES. LA MINISTRE A PREFERE ... NE PAS VENIR

21 Juin 2013, 07:08am

Publié par Marc Jammet

 

 

CIMG0129

Cliquez sur l'image pour retrouver un petit diaporama de l'initiative

 

 

 

Affolement à l'accueil de l'Hôpital quand les premières personnes vers 17h30 viennent se renseigner sur les modalités de la venue de Madame la Ministre de la Santé. "Mais nous ne sommes pas au courant? Non, je ne crois pas. Je vais téléphoner aux vigiles, à la direction ....."

 

Plus de 50 personnes ont attendu que Madame la Ministre, avant de prendre une décision sur la cardiologie interventionnelle, vienne (enfin!) visiter les services de notre hôpital.

 

Ministre

Espoir déçu puisque quelques jours avant notre initiative, le cabinet de Madame la Ministre avait fait savoir qu'elle le regrettait mais .. qu'elle ne viendrait pas! (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

 

Pour sa part, le comité Coeur.Hôpital.Mantes ne désarme pas. Vous trouverez, ci-dessous ou en fichier - cliquez ici pour le retrouver, l'intervention prononcée par Joëlle Manant, infirmière, au nom du comité.

fasiculephoto1

Vous trouverez également (cliquez sur l'image) le fasicule qu'avait édité le comité le 3 novembre 2010 et qui n'a rien perdu de son actualité.

 

Conférence de presse publique

du 20 juin 2013 sur le Parvis

de l’Hôpital de Mantes.

 

Aujourd’hui, nous avons invité Madame la Ministre de la Santé à venir visiter les services de notre hôpital public et à annoncer ensuite la décision que nous demandons de prendre à chacun des ministres en place depuis trois ans.

 

Plutôt que de « légiférer d’en haut », elle aurait pu ainsi se rendre compte des difficultés rencontrées par le personnel, par les patients, par les familles de ces derniers.

Elle aurait pu saisir la pleine mesure du dévouement des médecins, de l’immense majorité du personnel hospitalier pour maintenir – coûte que coûte et malgré le manque de moyens – l’efficience de notre beau service public de santé.

 

Comment aurait-elle pu, après cela, ne pas annoncer la ré-ouverture de notre cardiologie interventionnelle, l’attribution de moyens supplémentaires ?

 

On a bien trouvé 400 millions d’euros pour Monsieur TAPIE alors que le déficit de TOUS les hôpitaux publics de France est estimé à 600 millions !

 

Pourquoi ne pas débloquer les fonds nécessaires pour notre hôpital public pour un seul objet : le droit à la santé, le droit à des soins de qualité pour toutes et tous !

 

POUR TOUTE REPONSE, MADAME LA MINISTRE A PREFERE ……

NE PAS VENIR !

 

Nous l’avions dit à maintes reprises, notre comité a un seul objectif : obtenir un sursis pour notre cardiologie interventionnelle. 18 mois. Pour que notre hôpital puisse faire ses preuves. Ce n’était pas la mer à boire !

 

C’est pour cela que nous avons toujours agi avec toutes celles et tous ceux qui partagent cet objectif, quelles que soient par ailleurs leurs opinions politiques.

 

Cela veut dire aussi que nous nous prononçons aux faits – et rien qu’aux faits. Nous approuvons les bonnes positions, nous dénonçons les mauvaises quelle que soit l’identité politique ou autre de celle ou celui qui les prend.

 

Nous avons ainsi dénoncé les décisions de Monsieur Claude EVIN (toujours directeur général de l’ARS d’un gouvernement à l’autre), celles de Madame BACHELOT (ministre confondant la cardiologie interventionnelle de notre hôpital public avec un cabinet de médecine générale de mantes la Ville), de Monsieur Xavier BERTRAND nous recevant poliment avant de poursuivre – comme si de rien n’était – la mise à mal de notre Unité de Soins Intensifs, la réafirmation du positionnement central de la clinique privée d’Evecquemont.

 

Cela veut dire que nous dénonçons aujourd’hui la position de Madame TOURAINE, nous recevant, elle-aussi, très poliment, nous assurant même de sa détermination à préserver le service public hospitalier puis « couvrant » un partenariat public-privé qui fait la part belle à la FINEVE, dirigée par un adjoint au maire de Mantes la Jolie.

 

NOUS SOMMES LA AUJOURD’HUI POUR DENONCER LE MEPRIS AVEC LEQUEL LES MINISTRES SUCCESSIFS, CERTAINS ELUS VITE AMNESIQUES UNE FOIS AU POUVOIR, TRAITENT LA POPULATION ET NOTRE PERSONNEL HOSPITALIER.

 

Il y a pratiquement trois ans, le jeudi 14 octobre 2010, au nom du comité Cœur.Hôpital.Mantes, je disais que le comportement du Directeur de l’ARS était une insulte.

« Insulte à l’intelligence du personnel hospitalier, des médecins libéraux, des élus de toutes sensibilités, de la majorité de la population ».

 

Et j’ajoutais : « qu’on nous dise plutôt clairement pourquoi on s’obstine à refuser à l’hôpital de Mantes le droit de faire ses preuves pendant 18 mois en valorisant systématiquement la clinique privée d’Evecquemont ? »

 

Nous le disions alors : notre mobilisation à tous ne faiblira pas même si cela doit durer 6 mois – 12 mois – 24 mois !

 

Nous, nous avons respecté notre engagement. Cela fait maintenant pratiquement 36 mois que nous tenons.

Nous sommes soutenus par 30.000 citoyens sur un bassin de vie de 100.000 habitants, par plus de 200 élus de toutes sensibilités.

 

Qui peut penser que le Mantois acceptera la privatisation en cours de toute notre cardiologie, la fermeture de notre USIC, la mise à mal de tout le plateau technique de notre hôpital, du service des urgences à celui de la maternité, la privatisation de 60% des lits de soins de suite et de réadaptation, la privatisation de notre parking public parce que la FINEVE a aussi décidé de s’implanter sur le parking du personnel ?

 

Pour ce qui concerne Cœur.Hôpital.Mantes, nous sommes toujours restés honnêtes avec tous nos signataires.

Ils sont 30.000 à avoir réclamé la ré-ouverture de la cardiologie interventionnelle, nous ne leur ferons pas dire davantage.

 

Mais nous pouvons affirmer ce soir que – sous une forme ou sous une autre – le mouvement local, concret de défense de notre hôpital public va se poursuivre – dans les prochains jours et les années à venir.

 

A ceux qui s’autoproclament nos décideurs – et qui gigotent un peu plus à chaque fois que nous faisons tomber leurs masques – nous leur disons :

« Vous êtes sourds ?

Nous sommes déterminés ! ».

 

Mesdames et Messieurs, chers collègues, à très bientôt. 

 

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