Conseil municipal du 21 mars 2011
L'insulte à la Résistance
C'est le fait marquant de ce conseil municipal à l'issue duquel le maire UMP de Mantes la Jolie a refusé de rendre hommage à l'un de nos concitoyens les plus illustres: René Martin.
Ce n'est pas la première fois que la droite locale tente de gommer ainsi cette partie essentielle de notre histoire.
Déjà, en mai 2008, le maire avait tenté de faire disparaître les tombes des résistants mantais au cimetière de Gassicourt. Auparavant, Jean-Paul David avait, lui aussi, tenter la même "opération" avec le "même succès" (devant l'indignation, à chaque fois, ces mesures ont été rapportées).
Au moment où une partie de la droite prépare le terrain à une alliance avec le Front national, cette insulté doit être relevée.
D'ores et déjà, j'estime que le maire de Mantes la Jolie n'est plus qualifié cette année pour présider la cérémonie de commémoration du 8 mai 1945.
Taux des impôts locaux
Sous un prétexte fallacieux, le maire a reporté à fin avril (après le 2° tour des élections cantonales) la fixation des taux des impôts locaux. Pourtant le budget municipal est maintenant voté depuis trois mois. Est-ce à dire qu'il n'est pas équilibré alors qu'il prévoit déjà une hausse moyenne de 20% des impôts locaux pour 2011?
Chauffage urbain, une véritable "usine à gaz".
Il y a un an (mars 2010), le maire avait annoncé un nouveau chauffage "écologique".
J'avais alors souligné la fragilité du montage financier qui ne reposait que sur des subventions publiques (rachat par EDF de l'électricité produite, baisse de la TVA).
Les faits m'ont donné raison.
Ni EDF, ni l'Etat ne s'engagent à pérenniser ces subventions déguisées et le maire a dû revoir profondément son montage financier: toujours aussi fragile, toujours aussi peu écologique.
Il est temps d'arrêter de "foncer tête baissée". Il s'agit là de 50 à 60 millions d'euros (66% de notre dette) et d'un chauffage touchant plusieurs milliers d'appartements, la piscine du Val-Fourré et notre hôpital.
Fonds publics pour une entreprise privée.
Les fonds publics vont permettre à une entreprise privée d'obtenir un marché public pour la ville de Mantes la Jolie.
C'est ce qui vient de se passer pour le marché concernant le nettoyage des bâtiments communaux. Cela ne créera pas un seul emploi, cela va engendrer une baisse des cotisations sociales (sécurité sociale, retraites, UNEDIC ..), une baisse des ressources pour les collectivités locales qui, du coup, augmenteront les impôts mais …l'entreprise sera subventionnée - au détriment de ses concurrents - parce qu'elle va créer officiellement une filiale à Mantes la Jolie, en Zone urbaine sensible.
Expulsions locatives.
Depuis le 15 mars, celles-ci sont, à nouveau, autorisées. Le maire, en mars 2009, dans un bel "effet de manches", avait chargé le Centre communal d'action sociale (CCAS) de prévenir les expulsions. Sans moyens et sans aucune volonté politique, la Vice-présidente, Madame Dumoulin, n'a rien mis en place depuis deux ans.
Pourtant la cour régionale des comptes d'Ile de France vient de relever que le CCAS avait payé plusieurs études (jamais remises) réalisées par un chargé de mission, par ailleurs affecté à la direction d'un équipement culturel.
La Ville a assuré avoir régularisé la situation. J'ai donc demandé que les moyens dégagés soient affectés à l'emploi d'un chargé de mission qui aurait pour tâche la prévention en amont des expulsions locatives. Refus du maire.
CAMY. Des règles de répartition financière qui jouent contre l'emploi.
A l'occasion de l'attribution des subventions de compensation aux communes nouvellement adhérentes, je suis revenu sur cet aspect.
Enregistrements des conseils municipaux.
Les débats des conseils municipaux sont enregistrés. Or, comme par hasard, une panne a empêché l'enregistrement de la présentation par le maire et des interventions de l'opposition concernant … le rapport de la cour régionale des comptes d'Ile de France.