Sauvons le Palais de la découverte
Le Palais de la découverte est menacé
Cheveux dressés sur la tête, étincelles aux bouts des doigts, pièce de monnaie en lévitation au-dessus d’un morceau de glace… autant d’expériences marquantes auxquelles bien des visiteurs, petits ou grands, ont assisté au Palais de la découverte, musée dédié aux sciences installé au Grand Palais depuis 1937.
Nombreux sont ceux qui en conservent d’émouvants souvenirs, tandis que d’autres se rappellent que leur vocation scientifique y est née.
Est-ce que d’autres, à l’avenir, auront cette chance ? Le doute paraissait inimaginable il y a encore un an. Les équipes d’Universcience, mais aussi les commissaires scientifiques du futur Palais, les dizaines d’experts qui nous accompagnent, de nombreux prestataires externes, œuvrent depuis cinq ans à la réouverture du Palais de la découverte, et d’importants budgets ont déjà été dépensés. Mais la question de son avenir est désormais posée, notamment depuis qu’en conseil des ministres du 12 juin, il a été « mis fin aux fonctions » du président d’Universcience, Bruno Maquart, sans motif annoncé. Le même jour, la ministre de la Culture, Rachida Dati, tenait dans Le Figaro des propos inquiétants quant à l’avenir du Palais de la découverte.
Cela fait suite à une série d’annonces alarmantes depuis plusieurs mois : réduction de la surface attribuée au Palais de la découverte au sein du Grand Palais (octobre 2024) ; démenti brutal du ministère de la Culture concernant la préouverture (mars 2025) ; déclarations du président du Grand Palais, Didier Fusillier, suggérant de déplacer le Palais de la découverte à la Cité des sciences et de l’industrie ; annonce dans Le Parisien, par le ministère de la Culture, du lancement d’une mission interrogeant « le modèle économique et l’emprise bâtimentaire d’Universcience » (juin 2025).
Pourquoi s’en émouvoir ? Le Palais, c’est tout bonnement un lieu privilégié de transmission du savoir auprès d’un large public (avec en moyenne 80 % de visiteurs non parisiens). C’est un savoir-faire unique de vulgarisation scientifique portée par les médiatrices et médiateurs, ceux que le prix Nobel de physique, Pierre-Gilles de Gennes, nommait en 1982 les « chargés d’expérience » : l’incarnation vivante de la science face au public.
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Le Palais de la découverte est menacéPétition à l'initiative des salarié(e)s d'Universcience (Palais de la découverte & Cité des sciences et de l'industrie) [English version below] Parmi les...
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