Roger Colombier. MAIN BASSE SUR L’IMMOBILIER PRIVÉ ET LOCATIF
A peine élu en 2020, la municipalité de droite à la mairie (38 élus sur 43) dirigée par le duo Pierre Bédier, président du Conseil départemental, et Raphaël Cognet, maire, ont organisé la main basse sur l’immobilier privé et locatif.
Le 22 juin 2020, une convention a été signée pour cela avec l’Etablissement Public Foncier d’Île-de-France pour :
- La destruction de 18 pavillons et d’un garage sur le boulevard du maréchal Juin, entre les rues Émile-Zola et Édouard-Vaillant.
- La démolition-recomposition-extension des 294 logements sociaux des Résidences Yvelines-Essonne dont le président est Pierre Bédier.
Les pavillons doivent être cédés par tous les moyens : à l’amiable au prix fixé par l’Établissement Public Foncier d’Île-de-France, par préemption ou par expropriation par la justice.
A Leur place, des immeubles de 4 étages pour des logements dits « intermédiaires », pour faire la part belle aux promoteurs immobiliers privés.
Pour les 294 logements sociaux, la barre d’immeuble située sur le boulevard sera détruite pour agrandir la route passant dessous. Et qu’en sera-t-il de la supérette alimentant tout le quartier ?
Le restant des logements sera rénové. Si ces logements sociaux ont incontestablement vieilli, faut-il en augmenter loyers et charges par la suite ? Et durant cette rénovation-démolition, où seront relogés les locataires ?
Qui ne désire pas, propriétaires de pavillon et locataires, vivre mieux à Mantes-la-Jolie sans être soumis à la loi du marché imposé par des promoteurs immobiliers et des entreprises du bâtiment dont salaires et conditions de travail de leurs salariés ne sont pas à la hauteur du travail rendu ?