Yvelines. Une soignante de l’hôpital de Mantes-la-Jolie témoigne : « Cela va se déclarer la semaine prochaine »
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La situation est tendue à l'hôpital de Mantes-la-Jolie (Yvelines). Alors que le pic épidémique est prévu la semaine prochaine dans la région, le personnel est aux abois.
Alors qu’un service spécial Covid-19 a ouvert la semaine dernière à l’hôpital François-Quesnay de Mantes-la-Jolie (Yvelines), l’accès aux familles a été interdit dans l’établissement.
C’est logique, témoigne une soignante du site. Il faut limiter au maximum les visites dans l’hôpital. »
On est obligés de travailler, car nous savons que la moitié minimum des soignants vont être infectés. Actuellement, le virus progresse comme en Italie. 30 à 50% de la population sera infectée. Nous, en France, on le sera autant voire même plus. Cela dépend de notre tolérance. »
La question est de savoir s’il va être possible de continuer à travailler. « Ceux qui ne sont pas infectés seront alors en contact avec des gens ayant déjà le Covid-19. Mais nous n’allons pas pouvoir nous permettre d’avoir tous des arrêts de quatorze jours pour cause de coronavirus. Dans l’Oise, ils ont mis toute une équipe de réanimation en quatorzaine. Mais si on renvoie tout le monde, il n’y aura plus personne à l’hôpital. Nous verrons, mais je pense que nous sommes en incubation et que cela va se déclarer la semaine prochaine. »
Selon beaucoup de personnels soignants, la crise a été trop minimisée et le gouvernement a trop tardé à mettre en place les mesures nécessaires et surtout à tester des personnes infectées. « C’est notamment ce qui s’est passé à Mantes-la-Jolie où des patients malades, mais non testés, ont été relâchés dans la nature. Après, elles ont contaminé, contaminé, contaminé… »
À l’hôpital de Mantes-la-Jolie, les soignants d’un service hors urgence et infectiologie ont chacun leur lot de masques.
« Le week-end dernier, nous en avions trois par jour pour douze heures car nous devons les changer toutes les quatre heures, à la fois pour nous protéger et pour protéger les patients. »
» Le port du masque est obligatoire car on peut déclarer des symptômes au bout de quatorze jours, le temps maximum d’incubation pour déclarer une pathologie. Pendant ce délai, si l’on est porteur du virus, on peut le transmettre. C’est peut-être mon cas aujourd’hui. »
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