Fête du travail ? NON. FETE DES TRAVAILLEURS !
Le Premier Mai, fête du travail … ces deux qualificatifs tournent en boucle dans nos médias.
Ce n'est pas qu'une erreur de sémantique. C'est aussi et d'abord une réécriture de l'Histoire.
Car historiquement, le Premier Mai c'est la fête des travailleurs.
Ainsi, le 1° mai 1886 aux Etats Unis, 200.000 travailleurs obtiennent la journée de 8 heures. A la clef, plusieurs dizaines de morts victimes de la répression policière.
Et c'est en 1886 que la II° internationale socialiste (qui regroupait à l'époque les progressistes et révolutionnaires) décide de faire du Premier Mai une journée internationale d'actions pour la journée des 8 heures.
A l'ordre du jour alors, grèves, manifestations la plupart du temps interdites et réprimées dans le sang (comme à Fourmies dans le Nord par exemple).
Le patronat ne pouvait pas, bien sûr, s'empêcher de tenter la récupération.
Il le fit avec Philippe Pétain - transformant sous l'occupation nazie en 1941 - la fête des travailleurs en fête du travail.
Un concept "travail" qui a une qualité essentielle pour toutes celles et tous ceux qui ont choisi "Hitler plutôt que le Front populaire", il est exempt de lutte de classe.
Un concept séduisant que vont reprendre même les nazis avec leur sinistre inscription "Le travail libère" apposée à l'entrée des camps de concentration (ici Dachau).
Dès lors, cette qualification "officielle" de fête du travail est-elle anodine ?
NON. Et Macron, les services publics d'information, les médias dits libres … savent très bien où ils mettent les pieds: dans la fange !