Dunlopillo-Mantes sacrifiée?
A peine deux ans après qu’elle ait racheté CAUVAL, l’entreprise PERCEVA (un fonds d’investissements) vient d’annoncer la création d’une toute nouvelle usine sur le site historique de notre ville ainsi que 61 licenciements (25% des effectifs !).
Pour ce qui est de la toute nouvelle usine, rien n’a encore été fait sur un terrain qui appartient d’ailleurs maintenant au Conseil départemental des Yvelines.
Par contre, pour ce qui est des licenciements, le mal-nommé « plan de sauvegarde de l’emploi », lui, a bien été déposé ! Et « grâce » aux ordonnances Macron !
Dunlopillo aurait-il la possibilité de se développer avec une capacité de production réduite (61 salariés en moins)?
On est en droit d’en douter !
J’en doute d’autant plus que si le « plan de sauvegarde » permet de faire appel financièrement à l’Etat, la question des fonds publics versés depuis 2012 reste entière: où sont passés les 10 millions versés par le Conseil départemental des Yvelines, les 8 millions de l’assurance après l’incendie et les 55 millions de cotisations sociales dues par Cauval? Pourquoi le Sous-préfet, représentant de l’Etat, refuse-t-il de recevoir les représentants des salariés?
Et mon soutien va naturellement aux salariés. Ils se battent pour leur emploi mais aussi pour nos enfants, pour qu’on puisse encore vivre et travailler dans la région mantaise.
Bien à vous,
Marc Jammet