Le leurre de la police de sécurité du quotidien
Le lancement de la police de sécurité du quotidien a eu lieu le 8 février à l’École militaire.
Le ministre de l’Intérieur a assuré, entre autre, le déploiement, en trois vagues, de nouvelles brigades spécialisées dans 15 premiers quartiers d’ici septembre 2018 et dans 15 autres d’ici janvier 2019.
Pour les sénateurs communistes, "derrière la communication gouvernementale bien huilée, la question des moyens financiers est vacante. Et pour cause, la dernière loi de finances ne prévoit aucune ligne budgétaire pour la PSQ lancée par Gérard Collomb."
"Comment le gouvernement pourrait-il développer le service public de police dans le cadre de la mise en cause générale du statut de la fonction de la fonction publique annoncée ?" s’interrogent les parlementaires qui ne partagent ni l’ambition ni les moyens à mettre en œuvre pour une véritable police de proximité.
L’objectif de G. Collomb est de « concentrer les moyens pour traiter la délinquance au fond ». Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE ne partagent pas cette vision de la société, il ne s’agit pas que du traitement de la délinquance, mais bien de mettre en œuvre tous les outils possibles pour renouer le lien social entre population et force de l’ordre.