Les financeurs de la rénovation urbaine doivent répondre de l'avenir du centre commercial du Val-Fourré
Dans la suite logique de mon communiqué à ce sujet (Agir avant qu'il ne soit trop tard - voir ci-dessous), je viens de m'adresser officiellement aux financeurs de cette rénovation urbaine:
- le Président de l'ANRU bien entendu mais aussi
- les Présidents du Conseil régional de l'Ile-de-France,
- du Conseil départemental des Yvelines et
- de la CAMY.
Question simple: alors que 470 millions d'euros ont été investis dans la rénovation urbaine à Mantes la Jolie (dont 50 millions pour indemniser les bailleurs qui détruisaient leurs logements sociaux), pourquoi aucun financement n'a-t-il été prévu pour les centres commerciaux, pourtant mal en point?
Et comment comptent-ils y remédier?
Vous trouverez, ci-dessous, la teneur de mon courrier:
Comme vous le savez sans doute, le centre commercial Mantes II de Mantes-la-Jolie doit faire face aujourd’hui à de graves difficultés qui risquent de mettre en cause jusqu’à son existence même.
Et cela alors même qu’une opération de rénovation urbaine a été menée ces dernières années pour le quartier du Val-Fourré pour un coût de plusieurs centaines de millions d’euros.
C’est donc au titre de co-financeur de cette rénovation urbaine que je me permets de m’adresser à vous.
J’ai du mal, en effet, à concevoir que plus de 400 millions d’euros aient été investis dans ce quartier, entraînant au passage la destruction de plus de 1.000 logements sociaux, sans qu’aucun financement ni projet sérieux n’ait été envisagé pour ce qui concerne ce centre commercial, véritable poumon économique et social au sein du quartier, mais aussi pour les deux autres centres commerciaux existants : Lavoisier et Fragonard.
Pourtant une étude conduite en 2008 par l’EPARCA se concluait par « une remise à niveau et une réorganisation de l’équipement (…) ne peut s’envisager qu’au prix de moyens financiers importants ».
Dès lors, ne pas conduire ce projet signifiait-il – et signifie-t-il toujours – la fermeture programmée de ce centre commercial ?
Aussi est-ce la raison pour laquelle je me permets de m’adresser à vous afin que vous m’informiez sur la réalité des projets – et leur financement prévu – permettant d’assurer l’avenir des centres commerciaux du quartier du Val-Fourré.
Vous en remerciant par avance, je vous prie d’agréer, ……………………, l’assurance de ma considération distinguée.