Le Parisien. Regain d'inquiétude chez les salariés de PSA
Le Parisien. Regain d'inquiétude
chez les salariés de PSA
A nouveau la suppression de 98 emplois à l'ordre du jour. La direction annonce qu'il n'y aura ni fermeture d'entreprise ni plan social. Rassurant non?
Sauf que 98 emplois de moins, ce sont 98 emplois de moins pour notre région sans compter les "emplois induits" (sous traitants, commerces ...) et qui si les salariés laissent faire la direction ne seront pas les derniers à être supprimés quand cette dernière annonce que la production va passer de 255.000 véhicules à 140.000 d'ici trois ans.
L'année dernière, après la casse de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, cette même direction avait proposé un accord aux syndicats (nouveau contrat social) que quatre d'entre eux - CFE/CGC, CFTC, FO et GSEA - avaient signé la main sur le coeur à l'exception de la CGT.
Le Nouveau Contrat Social comprenait quatre volets (repris du site PSA lui-même http://www.psa-peugeot-citroen.com/fr/medias/communiques-de-presse/psa-peugeot-citroen-signature-de-l-accord-nouveau-contrat-social ):
On voit aujourd'hui ce qu'il en est de leur respect - de l'association renforcée des salariés à la sécurisation de l'emploi des salariés.
Rappelons encore que, pour "faire passer" la fermeture d'Aulnay, d'un "trait de plume" la direction avait déprécié de plusieurs milliards ses actifs immobolisés (en clair, elle avait brusquement estimé que la valeur de ses bâtiments avait brusquement chuté de plusieurs milliards d'euros). Devenue déficitaire, l'entreprise PSA pouvait appeler ses salariés à de nouveaux efforts et ... ne plus payer d'impôts voire .... percevoir bientôt une nouvelle manne du crédit-impôt-compétitivité.
L'article a été publié le 24 octobre. Cliquez deux fois sur l'image pour l'agrandir.