Projet de prison. Ni à Magnanville, ni à Mantes-la-Jolie !
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Le projet gouvernemental de construction d'une prison à Magnanville rencontre une forte opposition.
Je partage ce mouvement de refus des "futurs voisins" d'autant plus que les lois sécuritaires n'ont fait que remplir davantage les prisons et que le nombre d'incarcérations préventives (avant que le jugement ne soit prononcé) a explosé - jusqu'à un quart du total des prisonniers - alors que d'autres solutions (prévention de la délinquance, peines alternatives, processus de réintégration dans notre société ...) ne sont toujours pas explorées sérieusement faute de moyens alloués.
S'il faut moderniser les prisons pour combattre la promiscuité et la suroccupation qui y règnent, leur multiplication ne règle rien.
Refuser la prison à Magnanville c'est donc juste mais pas celle de proposer de l'implanter ailleurs - et comme par hasard, entre Rosny-sur-Seine et le Val-Fourré.
S'opposer à la prison de Magnanville ce ne peut pas être : "oui aux prisons mais pas chez moi".
Le cas échéant, cette démarche se heurtera à l'opposition des Mantais et des Rosnéens comme ils l'ont déjà fait contre le projet d'écoquartier fluvial il y a quelques années.