Le Parisien. Mantes-la-Jolie : colère et tristesse pour les salariés du Cac Georges-Brassens
Décembre morose pour les salariés du Cac Georges Brassens de Mantes-la-Jolie. Les huit employés de cette association culturelle vivent leurs derniers jours de travail dans la salle de spectacle du même nom.
D’ici janvier prochain, ils seront officiellement licenciés.
La tristesse se mêle à la colère chez ces salariés, victimes de la décision de la mairie de mettre fin à leur conventionnement.
« Ils auraient pu nous sortir plus proprement », souffle Jean-Pierre De Oliveira, délégué du personnel.
« La mairie a remis en cause notre conscience professionnelle.
C’est honteux, dénonce Marie De Castro, vingt-six ans d’ancienneté au Cac.
Comment un recruteur va-t-il nous accorder sa confiance s’il lit ce genre de propos sur Internet ?
À part un collègue qui souffre de problèmes de santé, aucun d’entre nous n’a manqué une seule journée de travail alors que nous savions tout ce qui allait nous arriver. »
Dans les couloirs du Cac ce mercredi, l’activité n’a pas cessé.
Les associations municipales y sont toujours reçues et les spectacles maintenus jusqu’à la fin de l’année.
Les employés annoncent toutefois des journées de grève avant le 31 décembre avec des fermetures ponctuelles de salles afin de « sensibiliser la mairie et les usagers » à leur situation.
Rien qui ne pourra toutefois réviser la décision du député-maire Michel Vialay (LR), mécontent de la programmation culturelle du Cac et de son « manque de lisibilité.