La centrale thermique d'ex-EDF de Porcheville (78) vient de s'éteindre définitivement ce 1er mai 2017 dans l'indifférence générale de ceux qu'on nomme grands
Piqué du blog de mon ami, Roger Colombier.
Cette fermeture totale n'était pas programmée sitôt. Surtout, lors de la vague de froid de cet hiver, la centrale de Porcheville avait été sollicitée pour augmenter la consommation électrique française en fonction des besoins des ménages.
Mais comme l'écrit Usine nouvelle du 2 mai 2017, l'un des médias du capital, la centrale de Porcheville était "peu rentable". Oui, dans notre mauvaise France, quand on veut noyer l'emploi des agents à statut et celui des sous-traitants, on accuse qu'il y a un foyer de rage, pardon de non-rentablité.
Des emplois en moins dans le Mantois particulièrement sinistré par le chômage et la précarité de masse, cela n'a pas fait ciller celles et ceux que l'on nomme grands. Il faut s'en souvenir pour les élections législatives de juin prochain.
En effet, la centrale de Porcheville définitivement HS entre bien dans la politique d'Engie, l'ex-EDF nationalisée après la Libération de la France: Engie supprime 1 900 emplois en France et délocalise certains pans d'activité vers des pays à faible coût de main d’œuvre, en particulier le Maroc.
Mais le communiqué de la CGT de l'énergie fera-t-il la une des médias du Mantois lors de leur prochaine édition, en liaison avec la fermeture de la centrale de Porcheville? Quant à ceux dénommés grands dans le Mantois, il y a bien longtemps que la chose était enterrée.
Et comme disent la droite et son extrême, la gôche et puis d'autres encore: