Mantes la Jolie. GRAVE ACCIDENT A L’ECOLE PIERRE DE COUBERTIN.
Lundi 3 février, une institutrice a été gravement blessée par la chute du tableau d’une classe de l’école de Pierre de Coubertin.
Je tiens tout d’abord à assurer cette jeune maman de tout mon soutien et lui souhaite de tout cœur un rétablissement total le plus prompt possible.
Face à ce drame, je crois que personne ne peut rester insensible. Pas plus les enfants traumatisés et dont maintenant la crainte est réelle chaque jour de classe que les parents et la communauté éducative.
Sans polémique inutile et inappropriée, il est nécessaire de regarder la situation en face si on on ne veut pas qu’elle se reproduise.
Pourquoi, par exemple, a-t-on attendu ce drame pour que, dès le lendemain, on s’aperçoive que plusieurs tableaux dans les classes étaient mal fixés et qu’ils soient tous revissés par les services municipaux ? Et, surtout, la municipalité compte-t-elle se contenter de cette action dérisoire dont le seul but pourrait bien être de tenter d’éviter d’éventuelles poursuites judiciaires ?
Il y a quelques mois, j’avais déjà dénoncé la présence de rats dans certaines de nos écoles, les conditions d’hygiène et de sécurité non respectées avec l’impossibilité pour nos enfants de pouvoir se laver les mains dans d’autres, la surcharge à Gassicourt et au Centre-Ville qui a conduit à placer des algécos « provisoires » depuis plusieurs années pour accueillir nos enfants notamment aux Clématites.
Contrairement aux mensonges du Maire et de son adjointe à l’éducation, nos écoles sont loin d’être une priorité à Mantes la Jolie. L’état dans lequel on les a laissées et la légèreté avec laquelle sont menés certains travaux de réfection mettent en cause depuis des années la sécurité des enfants et des personnels.
Au contraire, la municipalité doit prendre ce problème à bras-le-corps et sans tergiverser.
Je propose qu’un audit de nos écoles soit réalisé d’ici la fin des vacances scolaires de février, que ce dernier soit étudié - en public - par tous les acteurs concernés (parents, professeurs des écoles notamment) avant que des solutions (et des choix budgétaires) ne soient débattues et mises en œuvre le plus rapidement possible.
Rien ne justifierait que pour d’obscures raisons politiciennes on sacrifie la vérité sur la réalité de nos écoles au détriment de nos enfants.
Le 6 février 2014
Marc JAMMET
Conseiller municipal de Mantes la Jolie