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Le blog de Marc Jammet.

Grave accident à l’école Pierre de Coubertin, suite ou loi du silence ?

7 Février 2014, 22:11pm

Publié par Marc Jammet

J’ai n’ai appris qu’hier le grave accident dont a été victime lundi une institutrice de l’école qui a dû être hospitalisée (la présence de 5 adultes a été nécessaire pour relever le tableau sous lequel elle était restée coincée).

 

POURQUOI DONC LA PREMIERE PREOCCUPATION

DES REPRESENTANTS DE LA MUNICIPALITE A-T-ELLE ETE

D’EVITER TOUTE PUBLICITE A CETTE AFFAIRE ?

 

On a ainsi dissuadé les personnels et les parents d’élèves d’avertir la presse locale, on a refusé (pour l’instant) la mise en place d’un soutien psychologique pour les enfants (dont pourtant certains depuis expriment des craintes de se rendre dans un lieu où ils ont vu leur « maîtresse » frappée puis coincée sous un imposant tableau).

 

Seule mesure immédiate : la municipalité a conseillé aux professeurs des écoles de s’éloigner de leur tableau (et d’en éloigner les enfants) le temps que ceux-ci soient vérifiés. Ce qui a été fait jeudi avec la fixation de tous les tableaux qui avaient été ajoutés dans l’école au mois de septembre (la visserie fournie avec les tableaux était sous-dimensionnée et tous les tableaux nouvellement ajoutés risquaient de tomber).

 

A l’évidence la municipalité ne s’est pas assurée de la bonne réception des travaux et en porte donc la responsabilité.

 

C’est d’autant plus vrai que le reste des travaux a été mené avec le même « sérieux ».

  • Le remplacement des fenêtres (que les parents réclamait depuis plusieurs mois parce qu’elles étaient fissurées) a bien été réalisé mais les rideaux (ne correspondant pas aux fenêtres) n’ont pu être posés.
  • On s’est ensuite aperçu que l’ouverture de ces mêmes fenêtres risquait, en cas de coup de vent, de blesser des enfants et …. on les a donc fermées à clef.
  • Alors qu’une ouverture était prévue depuis plusieurs mois, c’est la veille de la rentrée scolaire que tables et chaises ont été installées dans cette nouvelle classe…. pendant que, de son côté, la salle des professeurs a été transférée au sous-sol et que les conseils d’écoles doivent se tenir (cette salle étant trop exigüe et sans issue de secours) dans une classe de cette école (dont il faut « bouger » le mobilier avant de le remettre en place).
  • Quant au « plan incendie », alors qu’il devrait permettre une sortie de tous les enfants en moins de 3 minutes, il ne le permet qu’en plus de 4 minutes. Ce plan incendie, réclamé par les parents d’élèves, ne leur a pourtant jamais été fourni (consultable à l’Hôtel de Ville, il n’a jamais pu l’être sous des prétextes les plus divers).
  • Enfin, cerise sur le gâteau, jeudi la municipalité faisait savoir qu’elle ne serait pas représentée au Conseil d’école qui s’est tenu aujourd’hui avant de faire marche arrière devant la colère des parents d’élèves.

 

Je sais que je vais être accusé de « politiser » un drame. Il était tellement plus simple de le passer sous silence « en croisant les doigts » pour qu’un nouvel accident ne se produise plus dans cette école ou une autre. 

 

Mais je ne me prêterai pas à ce petit jeu, c’est une question de respect vis-à-vis des élèves, des parents et du personnel éducatif.

 

Chacun doit maintenant assumer publiquement ses responsabilités : la municipalité qui est propriétaire des écoles, l’Education nationale qui doit s’assurer des bonnes conditions d’études de nos enfants.

 

En l’occurrence, toute pression visant à dissuader la victime de porter plainte serait inacceptable et je déposerai lors du dernier conseil municipal du mandat lundi 10 février un vœu en ce sens.

 

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