Défendons notre hôpital.Réunion publique jeudi 26 janvier à Mantes la Ville

9 Janvier 2012, 12:53pm

Publié par Marc Jammet

Combien y-a-t-il eu de décès depuis la fermeture de la cardiologie interventionnelle il y a 15 mois?

Cette question est la seule qui vaille car, au-delà des chiffres opposés par l'Agence régionale de santé, il s'agit d'abord de la vie des gens … et de leur santé.

Claude Evin, le directeur de l'ARS, le 6 octobre 2010, avait justifié son refus de réouverture par cette phrase qui en disait long: "si j'accepte cette réouverture, comment pourrais-je demain justifier d'autres fermetures?".

Et l'Hôpital de Mantes la Jolie a, à nouveau, été touché il y a quelques mois avec les nouvelles mesures concernant la chirurgie viscérale de nuit.

Une conséquence qui s'ajoute à celles induites par la fermeture de la cardiologie interventionnelle: menaces graves sur l'Unité de soins intensifs cardiologiques désertée et fortement déficitaire, sur les services de réanimation et de la cardiologie non-interventionnelle.

Pire, la clinique privée du Val-Fourré vient d'annoncer l'ouverture de consultations cardiologiques (même si ce n'est pas encore effectif) et le conseil de surveillance de l'Hôpital vient, quant à lui, de proposer de céder une partie de son terrain … à la clinique privée.

On s'achemine donc bien vers un transfert des activités "rentables" du public vers le privé au détriment de la santé des 250.000 habitants du bassin de vie couvert par l'Hôpital.

Pour un hôpital qui réponde toujours mieux aux besoins.

C'est d'autant plus ahurissant que le principal argument avancé pour la fermeture est le nombre d'actes d'intervention. Il a été jugé inférieur à 350 pour les années 2009 et 2008 à une époque où l'unité ne fonctionnait pas 24 heures sur 24.

Or, si l'on prend en compte les chiffres des derniers mois, le nombre d'interventions transférées à la clinique privée d'Evecquemont, rapportées à l'année, dépassent largement le seuil fatidique des 350 actes!

La preuve est donc faite que, jusqu'à présent, on a donc bien empêché l'hôpital public de faire ses preuves.

Et cela alors même que la réinstallation de la salle de coronarographie permettrait aussi le développement de nouvelles activités utiles comme la neurologie interventionnelle par exemple.

Les pouvoirs publics doivent entendre les Mantais.

Au moment où tous les candidats à la présidentielle proclament vouloir écouter les citoyens, il est temps que les pouvoirs publics en fassent la preuve.

En écoutant les 21.000 signataires soutenus par 190 élus locaux qui réclament la réouverture la réouverture de la cardiologie interventionnelle.

Il y va tout simplement de notre vie à tous.

Jeudi 26 janvier à 20h30, Salle Jacques Brel à Mantes la Ville,

Le comité Cœur.Hôpital.Mantes vous invite à une nouvelle

Réunion publique.

Je vous invite à participer nombreux et à rejoindre le comité (ce dernier est ouvert à toutes et à tous, quelles que soient, par ailleurs, leurs opinions politiques).

En savoir davantage ==> http://www.cœur-hopital-mantes.fr

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